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Cela se paie tout seul, encore et encore

Will McNeice a monté sa propre entreprise d’excavation il y a cinq ans, après avoir travaillé pour quelqu’un d’autre pendant quinze ans, passant du statut d’ouvrier à celui de responsable de chantier. Lorsqu’il s’est mis à son compte, il avait trois atouts : de l’expérience, un diplôme en gestion de travaux et un engcon 206B flambant neuf pour sa Kubota KX40.

« J’étais gestionnaire de projet et j’ai réalisé que je n’avais aucune perspective d’évolution », explique Will McNeice, qui se souvient de s’être dit : « J’ai plus de potentiel que ça. »

Will McNeice démarre son entreprise à Canton, dans le Massachusetts, travaillant les week-ends et les soirées parallèlement à son emploi à temps plein. Généralement, il travaillait seul, sauf lorsqu’il engageait des amis pour lui donner un coup de main pendant les week-ends. « Sans le tiltrotateur, il y a beaucoup de chantiers que nous n’aurions pas pu faire. Ça nous a énormément simplifié le travail. » C’est encore vrai aujourd’hui.

Et Will McNeice d’expliquer qu’un tiltrotateur est surtout intéressant pour les petites entreprises et les propriétaires-exploitants. « Ce n’est pas pour les machines de flotte. C’est un outil de précision pour ceux qui utilisent leur machine tous les jours. »

Alors pourquoi démarrer son entreprise avec un achat aussi conséquent ? Will McNeice raconte qu’il a regardé des vidéos d’engcon sur le net et qu’il a ensuite parlé à d’autres propriétaires d’engcon. Après cela, il était hors de question qu’il se lance sans tiltrotateur. « Voilà comment j’ai raisonné : c’est un achat qui me permet de me passer définitivement d’un ouvrier. C’est une grosse dépense initiale mais avec l’économie de main-d’oeuvre, j’ai récupéré mon investissement plusieurs fois. »

En 2023, il ajoute un tiltrotateur EC219 sur une Komatsu PC138 année-modèle 2023, puis en 2024, il prend livraison d’un EC206 avec EC-Oil en amont et en aval pour une Kubota KX057. « Le grand avantage [d’avoir un EC-Oil en amont et en aval], c’est que, si on n’a pas besoin du tiltrotateur ou qu’on creuse dans un sol dur, je peux simplement le détacher et le mettre sur le côté, et creuser avec un godet fixe pour ne pas user inutilement le rotateur. » Conseil judicieux. Son premier tiltrotateur affiche 2 800 heures au compteur et la seule chose qu’il a dû remplacer, c’est le calculateur interne du DC2 : « Mais les composants internes de la machine sont toujours en pleine forme. »

L’avantage d’un deuxième produit engcon, poursuit Will McNeice, c’est qu’il a déjà tous les accessoires pour son premier. « Ils utilisent tous le même coupleur S40 et j’ai déjà tous les accessoires S40 qui existent. »

Un matin de février à Ipswich, dans le Massachusetts, Will McNeice travaillait sur une démolition de maison. Pour commencer, Will McNeice et un de ses employés, lui aussi conduisant une machine équipée d’un engcon, ont débroussaillé le site avant de démolir la maison et une partie des fondations.

Dégager les gravats dans un chantier de cette envergure prend moins de temps avec la pince rotative engcon car cela simplifie le transfert dans les bennes. « Si j’ai un godet fixe, je ne peux le mettre que d’une seule façon », dit-il, mais avec un tiltrotateur, je peux déplacer les gravats, faire de la place, pour ne pas me retrouver avec un petit reste qui m’obligerait à aller chercher une nouvelle benne. Je peux charger plus, ça m’évite des transports, et au final, ça me fait faire des économies. » Will McNeice se souvient de son premier engcon acheté en 2019. « Je savais comment m’en servir mais je me suis retenu pour réfléchir. » Will McNeice s’est entraîné pendant quarante heures avant se sentir à l’aise. Aujourd’hui, « je me considère comme un très bon opérateur. C’est devenu une extension de la main, je n’y pense même plus », dit-il d’un air satisfait.

C’est le tiltrotateur qui lui permet d’abattre autant de travail et qui le rend moins pénible pour son salarié et lui. « Rien que l’impact sur le corps. Rien que le fait ne pas avoir à s’esquinter le dos en travaillant manuellement à la pelle parce que la zone est accessible [avec le tiltrotateur]. Non seulement, ça fait gagner du temps, mais en plus, ça ménage le corps. Quand j’aurai 60 ans, je ferai de la moto tout-terrain, je vivrai la vie de mes rêves. Ça n’a pas de prix. La santé n’a pas de prix. »

En plus de son nouvel engcon 206 avec EC-Oil en amont et en aval, Will McNeice a récemment acheté un kit pour remettre à neuf son premier engcon. « On va refaire les goupilles et les bagues, et c’est parti pour 2 500 heures. » L’entreprise Will McNeice Site Services se compose de Will McNeice et d’un salarié. En 2024, il prévoit de faire des travaux pour environ 1 million de dollars.

À la question – à un million de dollars ? – s’il peut s’imaginer utiliser une machine qui n’a pas de tiltrotateur engcon, il répond jamais, pas sur les machines qu’il possède.

« Le grand avantage d’avoir un EC-Oil c’est que, si on n’a pas besoin du tiltrotateur ou qu’on creuse dans un sol dur, je peux simplement le détacher et le mettre sur le côté. »

Will McNeice
Will McNeice Site Services

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